Le milieu du 20e siècle, durant l’occupation, était une période où pour un bon nombre de personnes, vivre avec le doute et la méfiance d’autrui était commun, l’entourage et le voisinage de Mme Kodron n’en faisaient pas exception, jusqu’ici très appréciée dans le village, ayant une connaissance de Férin et des villages aux alentours, celle-ci trouva judicieux de cacher ses richesses et de garder le secret jusqu’à la fin de l’envahissement.
À cette époque, de cette décision, naît une rumeur qui prit le dessus sur les autres du village. Celle-ci vite répandue, laissait courir le bruit que Mme Kodron aurait été une collaboratrice de l’ennemi. Elle l’évoque dans la lettre destinée à son fils.
Les années passèrent et se voyant seule après le départ de son fils unique, elle décida d’écrire son cahier secret, intitulé : “Faire un coup deux mètres”. Selon elle, une personne étant capable de trouver les informations sur le village de Férin et ses alentours, ainsi que possédant de la méthodologie, pourrait décrypter les énigmes qu’elle laisserait afin de découvrir où elle avait caché son trésor.
Son fils en faisant partie, notamment grâce aux astuces qu’elles lui avaient apprises quand il était enfant.
Ce cahier énigmatique resta caché dans la cuisine de Mme Kodron dans un pot semblable à d’autres, tout à fait anodin, durant de longues années.
Il ne fit découvert qu’à sa disparition par son fils, lorsqu’il lut la lettre qui lui était destinée.